mercredi 30 janvier 2008
Élizabeth, Roi d'Angleterre
Est-ce que j’ai déjà dit à quel point j’aimais Marie-Thérèse Fortin? C’est une grande comédienne de théâtre, capable aussi de crever l’écran. De plus, c’est une femme magnifique.
La mi-saison au TNM est déjà arrivée avec une pièce que j’attendais : Élizabeth roi d’Angleterre.
Je l’attendais pour deux raisons principales :
J’aime Marie-Thérèse Fortin d’amour et
J’aime Marie-Thérèse Fortin d’amour.
Ces deux raisons peuvent paraître futiles mais bon.. Elle ne m’a pas déçue, c’est l’important.
L’histoire est celle d’une reine (M-T FORTIN) qui veut apprendre à devenir féminine (comprendre ici apprendre à pleurer) avec l’aide d’un comédien de théâtre (René-Richard Cyr) habitué d’interpréter des personnages féminins.
Je dirais que dans la première partie de la pièce, j’ai pensé à pas mal n’importe quoi. Je trouvais ça plutôt lourd. En plus, certains acteurs avaient de la difficulté à garder leur niveau de français constant. La mise en scène était aussi plutôt statique, ce qui m’a surprise car je croyais que René-Richard Cyr était un metteur en scène plutôt éclaté.
Qu’à cela ne tienne, ma soirée a été réussie grâce à Marie-Thérèse Fortin, la Reine, tout en prestance, en subtilité, mais toutefois pas en beauté… Quelle grande comédienne, toujours le ton juste, toujours les bons gestes, et toujours capable de propager de l’émotion.
Il faut dire que j’ai assisté à la première de la pièce devant public et que je suis certaine que tous les petits accros qui m’ont fait tiquer doivent maintenant être rétablis. Par contre, je continue de croire que le texte lourd n’avantage pas la pièce qui sait aussi bien passer ses messages dans les moments un peu plus légers- voire loufoques. Là-dessus je donne un beau collant à Adèle Reinhart, qui joue la vieille costumière aveugle, sans doute le personnage le moins profond, mais le plus attachant.
Mais encore, tous mes applaudissements à la fin du spectacle étaient pour Marie-Thérèse, pour sa prestance et son cri final à en déchirer les entrailles… Mais au fait, est-ce que j’ai dit à quel point j’aimais Marie-Thérèse Fortin ?
S'abonner à :
Messages (Atom)